« Katell Quillévéré a le goût du feuilleton et des jeux avec la narration. Ici, elle crée une arythmie palpitante, s’attarde voluptueusement sur certains moments, puis escamote des saisons et des années pour une traversée des âges et des époques qui interroge, entre autres, la parentalité, la transmission, la bisexualité, le déterminisme social et la fidélité. Les deux héros invitent, surtout, à une réflexion sur le couple, entité à mi-chemin entre le malentendu et le miracle, selon le film. Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste incarnent ces complexités avec panache, lui par une fragilité lunaire et émouvante, elle, en puisant plus profond que dans sa fantaisie naturelle, jusqu’à la transfiguration. » Télérama