Margaret Schlegel et Ruth Wilcox, deux femmes émancipées aux idées avancées, se lient d’amitié. Mariée à un homme traditionaliste très riche, Ruth décide sur son lit de mort de léguer à Meg sa magnifique demeure, Howards End. La famille de la jeune femme s’évertuera alors à en déposséder Meg.
Un chef-d’œuvre subtil d’Ivory, alors maître incontesté des adaptations littéraires en eau trouble post-victoriennes, servi par les performances de ses comédiens, pour évoquer la cruauté des rapports de classe, la sourde guerre des sexes et des désirs en milieu corseté, mais aussi la beauté fastueuse d’un autre temps.
A 18h30 – « Anthony Hopkins, l’éloquence de la faille » Sa personnalité d’acteur s’est construite autour de deux pôles antagonistes : l’autorité de figures de pouvoir et la sensibilité de personnages vulnérables. Ce sont souvent les mêmes dont il dévoile la faille cachée par l’invention d’un jeu très personnel. Conférence par Jean-François Baillon qui a dirigé en 2019 un ouvrage collectif sur Retour à Howards End.
- 2h22
- Grande-Bretagne, Japon
- Drame, Romance